11 astuces efficaces contre le mal des transports en bus – Guide pratique pour les voyageurs

Pourquoi le mal des transports en bus touche-t-il autant de Français ?

Le mal des transports en bus concerne des millions de Français, qu’il s’agisse de trajets quotidiens, de vacances ou de voyages scolaires. Les principaux symptômes sont nausées, maux de tête, sueurs froides, vertiges et parfois vomissements. Ces désagréments peuvent survenir soudainement, même chez ceux qui pensaient y échapper. Mais pourquoi ce phénomène est-il si courant ?

Comprendre les causes : un décalage entre les sens

Le mal des transports est provoqué par un conflit entre la vue et l’oreille interne. Quand on lit, utilise son smartphone ou ne regarde pas la route, le cerveau reçoit des signaux contradictoires. D’autres facteurs aggravants incluent la chaleur, les odeurs fortes, le manque de ventilation, la fatigue ou le stress. En France, les trajets en bus interurbains, l’air conditionné trop fort ou l’absence d’ouverture des fenêtres peuvent accentuer l’inconfort. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes sensibles y sont particulièrement sujets.

Quels sont les premiers signes du mal des transports ?

Au début, on ressent souvent nausée, pâleur, sueurs, maux de tête et bâillements. Ces symptômes sont parfois confondus avec la fatigue, mais ils peuvent rapidement s’aggraver et mener aux vomissements si on n’agit pas. Beaucoup de gens se demandent : « Pourquoi aujourd’hui je suis malade alors qu’hier tout allait bien ? » – une variation tout à fait normale, liée au sommeil, à l’alimentation ou à la météo.

Situations à risque : quand le mal s’aggrave

Trafic dense avec arrêts et démarrages fréquents
Air conditionné trop fort ou absence d’aération
Places dos à la route ou à l’arrière du bus
Voyage juste après un repas copieux ou une nuit courte

Ces conditions augmentent les risques de mal des transports chez les voyageurs.

11 conseils pour limiter le mal des transports en bus

  • S’installer près de la fenêtre : Regarder l’horizon aide à stabiliser le cerveau.
  • Choisir les sièges à l’avant ou au centre : Moins de mouvements et de secousses.
  • Éviter de lire ou d’utiliser son téléphone : Surtout chez les enfants et adolescents.
  • Aérer régulièrement le bus : Ouvrir la fenêtre ou utiliser la ventilation.
  • Respirer lentement et profondément : Diminue l’anxiété et l’inconfort.
  • S’hydrater fréquemment : Une bouteille d’eau (50cl coûte environ 1 € en France) est essentielle.
  • Utiliser des pastilles à la menthe, du gingembre ou du chewing-gum : Disponibles en pharmacie ou supermarché pour 2–4 € ; ils apaisent les nausées.
  • Prendre un petit encas avant de monter : Ni à jeun ni le ventre trop plein.
  • Fermer les yeux et se détendre : Réduit la surcharge sensorielle.
  • Limiter les mouvements de la tête : Les secousses accentuent l’inconfort.
  • Prendre un médicament anti-nausée si besoin : Des marques comme Nausicalm ou Mercalm (environ 4–7 €) sont recommandées, à prendre avant le départ.

En pharmacie, on trouve aussi des bracelets d’acupression ou patchs anti-nausée (entre 10 et 15 €), populaires auprès des voyageurs en France.

Expériences et témoignages : ce qui fonctionne vraiment

Un étudiant parisien explique qu’il a réduit ses symptômes en choisissant systématiquement une place côté fenêtre et en mâchant du chewing-gum mentholé. Une infirmière en Bretagne utilise du gingembre confit avant chaque déplacement. Selon l’Assurance Maladie, une préparation anticipée et des pauses régulières améliorent le confort pendant le trajet.

Erreurs fréquentes à éviter

  • Prendre le médicament après l’apparition des symptômes : L’effet est souvent trop tardif.
  • Utiliser longtemps le téléphone ou lire sans pause : Première cause chez les jeunes.
  • Monter dans le bus après un repas lourd : Digestion difficile + secousses = malaise assuré.

Éviter ces erreurs réduit considérablement le risque de mal des transports.

Trajets longue distance : les points clés

Profiter des pauses pour prendre l’air et marcher
Faire quelques étirements simples lors des arrêts
Mâcher du chewing-gum pour rester alerte

Plus le voyage est long, plus il est important de ventiler et de bouger régulièrement.

Bons réflexes quotidiens pour prévenir le mal des transports

  • Bien dormir la veille : La fatigue rend plus sensible aux nausées.
  • Limiter la consommation d’alcool : L’alcool accentue l’inconfort.
  • Adopter une alimentation équilibrée : Ni trop ni trop peu avant le départ.

Des habitudes de vie saines diminuent les risques de mal des transports, même pour les plus sensibles.

Est-il possible d’éliminer complètement le mal des transports ?

Il est difficile de garantir une prévention à 100 %, mais l’application régulière de ces conseils permet de réduire nettement les symptômes. En cas de troubles persistants, consultez un médecin ou un pharmacien.

Résumé : Les essentiels pour voyager sans nausée

  • S’installer près de la fenêtre et limiter l’utilisation du téléphone
  • Ventiler le bus aussi souvent que possible
  • Appliquer des stratégies personnalisées selon son expérience
  • Utiliser les remèdes adaptés en cas de besoin
  • Faire des pauses et des exercices pendant les longs trajets

Le mal des transports peut toucher tout le monde, mais quelques gestes simples rendent le voyage bien plus agréable. Testez différentes méthodes pour trouver celles qui vous conviennent le mieux.

Foire aux questions : mal des transports en bus

  • Q. Dois-je prendre un médicament à chaque voyage ?
    R. Les médicaments en vente libre sont généralement sûrs, mais à adapter selon l’âge et l’état de santé. Demandez conseil à votre pharmacien.
  • Q. Quels aliments soulagent les nausées ?
    R. Le gingembre, la menthe et les agrumes (citron, orange) sont recommandés en France.
  • Q. Que faire pour un enfant sujet au mal des transports ?
    R. Le placer côté fenêtre, discuter avec lui, utiliser des bracelets anti-nausée ou proposer des encas adaptés (gingembre, fruits secs).

Ce contenu a un but informatif et ne remplace pas un avis médical. Consultez un professionnel de santé si les symptômes persistent.